Quand on aborde le thème des sciences cognitives, on l’associe aux grands principes de l’apprentissage. Les sciences cognitives regroupent un ensemble de disciplines scientifiques qui englobent la description, l’explication et la simulation des mécanismes de la pensée humaine.
La question qui nous intéresse est : comment les sciences cognitives peuvent-elles influencer le système éducatif et surtout comment peuvent-elles aider les enfants à mieux appréhender l’apprentissage ?
Avant de vouloir lui remplir la tête, il est important de comprendre le fonctionnement du cerveau des enfants. Comme il est encore en maturation, il diffère de celui des adultes.
À l’âge de 6 ans, on sait que le cerveau est formé à 90 %. Les zones de la sensation sont complètement développées. Jusqu’à l’adolescence, le cerveau évolue dans la formation des réseaux de neurones. Il se transforme progressivement, et ce, grâce à l’apprentissage. L’enfant devient alors capable de mettre en relation des informations reçues antérieurement pour une utilisation immédiate.
Il ne faut pas oublier que le fonctionnement du cerveau lors de l’apprentissage consomme énormément d’énergie. Il faut donc lui apporter de la graisse et du sucre pour son fonctionnement, d’où l’intérêt d’une alimentation variée et de repos suffisant. Le cortex préfrontal joue un grand rôle dans l’acquisition du langage, de la mémoire et des fonctions cognitives et sociales. Le développement du cortex préfrontal débute à la naissance et arrive à maturation à la fin de l’adolescence.
Le premier mécanisme bien connu de l’éducation est la répétition. Plus on répète une leçon, un mot ou un geste, plus l’enfant pourra retenir ce qu’on lui enseigne. Le processus d’enregistrement des données du cerveau s’enclenche quand l’apprentissage rencontre la mémorisation. La connexion entre les neurones permet de mieux retenir les informations. Il est possible d’entrainer le cerveau à créer ces connexions entre les neurones en se concentrant sur la répétition.
La gestion des émotions est le second mécanisme. On entre alors directement dans les sciences cognitives. Le cerveau est le centre des émotions comme la tristesse, la joie, ou encore l’anxiété. L’apprentissage devient alors plus compliqué quand les émotions s’en mêlent. Malheureusement, les professeurs et instituteurs ne sont pas formés pour tenir compte des émotions des enfants lors de l’apprentissage, du coup, c’est la méthode de la répétition qui est systématiquement appliquée.
Pourtant, les émotions positives peuvent être un véritable moteur d’apprentissage. L’importance des sciences cognitives dans l’apprentissage mérite que l’on s’y attarde…
La question qui nous intéresse est : comment les sciences cognitives peuvent-elles influencer le système éducatif et surtout comment peuvent-elles aider les enfants à mieux appréhender l’apprentissage ?
Comment fonctionne le cerveau d’un enfant lors de l’apprentissage ?
Avant de vouloir lui remplir la tête, il est important de comprendre le fonctionnement du cerveau des enfants. Comme il est encore en maturation, il diffère de celui des adultes.
À l’âge de 6 ans, on sait que le cerveau est formé à 90 %. Les zones de la sensation sont complètement développées. Jusqu’à l’adolescence, le cerveau évolue dans la formation des réseaux de neurones. Il se transforme progressivement, et ce, grâce à l’apprentissage. L’enfant devient alors capable de mettre en relation des informations reçues antérieurement pour une utilisation immédiate.
Il ne faut pas oublier que le fonctionnement du cerveau lors de l’apprentissage consomme énormément d’énergie. Il faut donc lui apporter de la graisse et du sucre pour son fonctionnement, d’où l’intérêt d’une alimentation variée et de repos suffisant. Le cortex préfrontal joue un grand rôle dans l’acquisition du langage, de la mémoire et des fonctions cognitives et sociales. Le développement du cortex préfrontal débute à la naissance et arrive à maturation à la fin de l’adolescence.
Les mécanismes de l’éducation (et des sciences cognitives) sur l’enfant
Le premier mécanisme bien connu de l’éducation est la répétition. Plus on répète une leçon, un mot ou un geste, plus l’enfant pourra retenir ce qu’on lui enseigne. Le processus d’enregistrement des données du cerveau s’enclenche quand l’apprentissage rencontre la mémorisation. La connexion entre les neurones permet de mieux retenir les informations. Il est possible d’entrainer le cerveau à créer ces connexions entre les neurones en se concentrant sur la répétition.
La gestion des émotions est le second mécanisme. On entre alors directement dans les sciences cognitives. Le cerveau est le centre des émotions comme la tristesse, la joie, ou encore l’anxiété. L’apprentissage devient alors plus compliqué quand les émotions s’en mêlent. Malheureusement, les professeurs et instituteurs ne sont pas formés pour tenir compte des émotions des enfants lors de l’apprentissage, du coup, c’est la méthode de la répétition qui est systématiquement appliquée.
Pourtant, les émotions positives peuvent être un véritable moteur d’apprentissage. L’importance des sciences cognitives dans l’apprentissage mérite que l’on s’y attarde…